Une belle façon d’initier les plus jeunes à nos grands auteurs littéraires. On avait aimé le premier tome de cette saga où tous les plus beaux noms, autrices, auteurs français du XIXe se retrouvent dans une dimension parallèle mais enfants et à l’école pour apprendre leur futur métier de génie. À l’école des lettres (Ré)Création est signé par PoPésie pour le scénario et Maïté Robert au dessin. Humour et finesse d’esprit, une première approche qui remet à l’heure le destin de ces talents, les replacent dans un monde finalement plus authentique, celui de leur propre enfance.
C’est la rentrée à l’école des Lettres et ce sont bien sûr toujours les mêmes élèves. Au CDI Miss Sand veut emprunter des tonnes de bouquins. Rostand (Edmond) est un fan de foot. Balzac est enfermé dans les toilettes. Zola, Maupassant, Dumas, Maquet, Baudelaire jouent au ping-pong et s’engueulent. Rimbaud et Verlaine sont deux garnements à l’humour limite. Collette et Flaubert veulent jouer au docteur et Verne (Jules) s’est fait mal au nez avec une montgolfière miniature. Que des copains, filles et garçons. Quand le jeune Hugo découvre que le collège porte son nom, que ses Misérables sont sur la scène, que des rues, des kebabs sont aussi à son nom, il flippe mais ce n’est qu’un rêve idiot. Sauf que.
Chaque histoire courte est complétée par une fiche sur l’auteur, écrite et documentée avec simplicité, anecdotes complémentaires et familiales pas tristes. On a toujours une vision parfaite de l’écrivain et de son œuvre qui laissera inévitablement une trace quand le jeune lecteur la lira. Des titres très connus sont aussi au programme. Le Rouge et le Noir de Stendhal, L’Éducation sentimentale de Flaubert, L’Assommoir d’Émile Zola ou Le Bateau ivre de Rimbaud illustrés par un dessin qui le résume ou le détourne. Tout est fait pour éveiller la curiosité, permettre d’apprendre intelligemment. De bons mots drôles pour dépoussiérer des chefs d’œuvres immortels.
À l’école des lettres, Tome 2, (Ré)Création, Éditions Dargaud, 20 €
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