L’expédition Taylor a disparu. Et pas de nouvelles du trésor qu’elle recherchait. Dans ce tome 2 de Nephilims que l’on doit à Sylvain Runberg associé à David Dusa, pour le dessin à Stéphane et Juliette Créty on est toujours dans un western mais très fantastique façon Big Foot revisité. Mélange de thèmes, la guerre de Sécession, le racisme, les troupes nordistes noires méprisées, les Indiens, et une carte au trésor qui mène à une énigme. Reste qu’il faut un peu s’accrocher aux branches. On avait espéré que après le tome 1 assez moyen le 2 promettrait mieux.

Juin 18674 au Smithsonian Institute, on s’inquiète sur le sort de l’expédition disparue. Le sergent Hincker a de mauvaises nouvelles. Il faudrait retrouver le trappeur qui a fourni la carte à Powell. Kennicott veut partir à la recherche de Taylor et Powell. Mais une guerre indienne fait rare. Sur le territoire des Choctaws les survivants campent, des Sudistes qui ont peur que les monstres les rattrapent. Ce sont des Nuhallos dont on ne savait pas qu’il en existait encore. Mais un ours qu’il faut abattre dévoile la présence des soldats.De leur côté Taylor et Powelle avec des soldats noirs nordistes tombent sur le camp indien où il y a des esclaves prisonniers. Dans un saloon Kennicott cherche toujours le trappeur qu’il trouve. Les soldats noirs tombent dans un piège et sont capturés par les Choctaws mais des Cherokees alliés des Nordistes interviennent.

On avait déjà dit qu’il fallait suivre. Le découpage est cependant clair, on ne croule pas sous les dialogues et les géants ne font pas vraiment très sérieux dans le contexte. Le crâne aurait suffit pour l’intrigue qui aurait permis à toute l’action restante d’être encore plus efficace comme d’ailleurs le dessin. Et il y a un tome 3 qui ne s’imposait pas si le scénario avait été plus ramassé.

Nephilims, Tome 2, Hurlements, Éditions Le Lombard, 14,95 €