Petites et grandes histoires des J.O., ces Jeux d’été à Paris 2024 dont on nous parle tant. A chaque édition depuis leurs créations il y a eu de grands champions qui soit ont eu des malheurs, soit une volonté de fer pour vaincre l’adversité. C’est leur histoire des connus et inconnus que raconte cet album Vies en jeux d’Églantine Chesneau, un beau travail de recherche qui permet de découvrir ou redécouvrir des destins de 16 athlètes d’exception au fil des J.O.
On commence par l’origine des J.O sous l’Antiquité, légende et vérité. Pierre de Coubertin a relancé la machine en 1894. Les J.O. étaient rétablis. En 1904 on mélange racisme pour vanter la supériorité des Blancs et l’exploit de Georges Eyser qui rafle six médailles amputé d’une jambe. Shizō Kanakuri le Japonais dès l’enfance court vite même pour aller à l’école. Il s’est échappé des J.O. pour rentrer chez lui et on l’a cherché partout en 1911. Il a été le marathonien le plus lent de l’Histoire. Elisabeth Robinson est américaine et a 16 ans quand on s’aperçoit qu’elle est très rapide. Les femmes s’émancipent, participent aux Jeux et en 1928 elle est la première femme médaille d’or en Athlétisme. Elle s’écrase en avion. On la croit morte. Pas du tout. Rééduquée et à force de volonté elle aura la médaille d’Or en relais avec les USA.
Jesse Owens fait partie de ce beau palmarès comme Mark Spitz à Munich en 1972 qui rafle en natation les podiums, des Jeux dont on se souvient à cause des terroristes palestiniens qui prennent en otages les sportifs israéliens. Onze mourront. Nadia Comăneci la jeune Roumaine, Greg Louganis qui dit son homosexualité en 1995, Marie-José Perrec la courageuse gagnante en 1992, le doublé à Atlanta, les portraits sont tous parfaits, documentés avec une pointe d’humour mais surtout beaucoup d’émotion. Liberté avant tout face à la bêtise, de belles leçons à méditer.
Vies en jeux, Leur flamme éclaire l’Histoire, Vents d’Ouest, 18,95 €
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