La Vénitienne va régler ses comptes dans ce tome qui clôture ses aventures. A Venise à la fin du XVIe siècle, la situation est catastrophique. Les turcs, le Pape et les autres duchés aimeraient bien mettre la main sur la ville. Le Doge va passer un pacte avec l’émissaire de Rome pour sauver la ville de la ruine mais abandonne sa nièce, Constantza, aux truands qui en veulent une rançon. Mais la belle a de la ressource. Patrice Ordas a écrit La Vénitienne et Laurent Gnoni signé le dessin.
Entre les mains de La Rouge et du Barbier, Constantza va renverser la situation et réussir à s’échapper. Son amant Casaponti a tenté de lui venir en aide car les riches Vénitiens ont refusé de payer sa rançon ainsi que son oncle. Face aux gardes de la cité Casaponti et ses amis marins tombent dans un piège et se retrouvent face à La Rouge et à sa bande. Tous meurent et seule Constantza aidés par deux jumeaux maléfiques s’en tire. Désormais, alors qu’on la croit morte, elle va faire payer ceux qui ont tué son amant et l’ont abandonnée.
Une saga bien calibrée par Patrice Ordas qui se termine dans le sang et la fureur des règlements de compte. Amis, ennemis, traîtres, Ordas a bien dosé son cocktail qui laisse finalement une héroïne qui pourrait bien s’offrir d’autres aventures. Venise la mystérieuse est la toile de fond sur laquelle Laurent Gnoni a construit son dessin qui a besoin encore de s’affirmer dans la régularité du trait.
La Vénitienne, Tome 2, La Demoiselle du Grand Canal, Grand Angle, 13,90 €
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