Un album illustré mais aussi une BD, Le Livre d’Ayla, la rune des deux mondes, ouvre une série en trois tomes. Séverine de la Croix au scénario et Violette Grabski sont au pupitre et au clavier de cet étonnant et charmant ouvrage au fantastique envoûtant, à la fantasy douce qui séduit tout en pouvant s’ouvrir à un lectorat autre, plus jeune peut-être, avec lequel on peut le partager. Violette Grabsky dont c’est la première BD montre qu’elle a un vrai avenir dans le genre.
Ayla est la fille d’une Mogaï née en 1558. Elle a une mère adoptive, Jeanne. Ayla aurait pu partir comme elle est une créature magique vers Tilgivelse où vont les âmes illuminées devenues très légères par leur bienveillance, l’amour. Mais Ayla décide d’aller sur Terre retrouver ses amis, Jade, Paule, Jeanne et Gaudens. Son but harmoniser toutes les espèces. Mais il faut se souvenir comment est née la Terre, comment les Mogaïs, les elfes, les korrigans, les fées, les sirènes y sont arrivées grâce à Béatha. Une harmonie totale entre tous qui s’aident, chacune veille sur une autre. Tous peuvent se transformer et avoir un totem. Les Mogaïs protègent les humains dont bon nombre vont devenir cupides, violents, avides de pouvoir. Plus d’équilibre et la magie est effacée, on brûle les sorcières. Et c’est à ce moment que Ayla est née.
L’histoire d’Ayla commence mal mais bon, on se doute bien qu’elle a un destin de bonté, un esprit sous forme de cheval. Il faudra bien un vilain méchant. La magie est encore là. Alya a des sœurs et un frère humains et des dons d’accoucheuse. La suite du conte avec ses petites créatures ne rechigne pas sur l’action, le suspense, l’enchantement. Très agréable. A ne pas confondre avec une autre Ayla.
Le Livre d’Ayla, Tome 1, La rune des deux mondes, Delcourt, 19,99 €
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