Un album d’histoires courtes, avec une palette très variée de dessinateurs, des scénarios de jean Van Hamme qui raccrochent les wagons comme il peut, ce XIII Mystery Tome 14 donne un peu l’impression d’en rajouter quelques couches pour raisons avant tout commerciales et pour fans accros. En prime un collectif est délicat pour les auteurs car on voir souvent les disparités. Bon XIII est un sentimental qui s’ignore. Iouri Jigounov, Joël Callède, Philippe Xavier (dont le dessin on l’a toujours dit est parfait pour XIII), Alain Henriet en rupture de Black Squaw, Gontran Toussaint et Mikaël signent leur pages et tentent de nous étonner Benoit avec plus ou moins de conviction. Par contre le final et les hommages vaut à lui seul le détour.
Capone refait surface, un mafioso dont le fils est procureur, Frank Giordino pour ouvrir le bal. Sheridan et l’ambassadrice US à l’ONU, Eleanor qui a un XX sur l’épaule et un mauvais fond, assassinat du président on s’en souvient, bingo. El Cascador refait surface avec Kelly Brin et l’ineffable marquis de Préseau au petit air de David Niven, le meilleur épisode des six avec Xavier. Pour le Henriet, dessinateur superbe, son trait ne colle pas vraiment avec XIII. Toussaint affirme, confirme avec un gros bisou de Jones et on en finit par contre avec Mikaël sans grande conviction.
Des hommages à XIII au final avec un François Boucq sympa, Eric Henninot, TaDuc qui tire bien son épingle du jeu, l’ami Jordi Lafebre, Richard Guérineau, Enrico Marini pas moins avec un coup de crayon somptueux, Olivier Grenson et cerise sur le gâteau Dominique Bertail. Donc conclusion, un melting pot qui vaut surtout pour la qualité des hommages en une planche qui bouclent l’album des ces stupeurs et tremblements.
XIII Mystery, Tome 14, Traquenards et sentiments, Éditions Dargaud, 13,95 €
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