Dans Cet Été là, on assistait en spectateur pas à pas, jour après jour dans cette chronique douce-amère de 300 pages aux premiers pas dans la vie de grande, d’adulte de Rose. Rien de vital mais incontournable. Mariko et Jillian Tamaki cette fois nous amènent à New York à la suite d’un trio de filles, Zoe et Dani amies du lycée et Fiona copine de la dernière, étudiante en art avec elle. Une visite de Big Apple sur 448 pages, une pagination qui pourrait dérouter mais qui en réalité est à la hauteur de cette rencontre où comme dans Cet Été là on découvre un nouveau monde, un voyage initiatique dont New York est le théâtre avec ses réalités, des non-dits, ses sentiments et trois jeunes filles en mal de destin et d’avenir.
A l’aéroport de Newark, Zoe et Dani se retrouvent, elles sont canadiennes. Zoe s’est faite raser la tête. Arrive Fiona en fac avec Dani. Jeune fille au caractère très posé et à la limite de l’autoritaire. Toutes les trois prennent le métro pour rejoindre New York où elles commencent à parler de leur avenir. Arrivée à Pennsylvania Station et Manhattan. Premières pizzas et petit hôtel aux règles strictes. Et c’est parti pour arpenter rues et avenues, Times Square. Fiona est souvent venue. Anecdotes sur la consommation d’alcool, Fiona mène la danse et n’est pas insensible à Zoe. Musée, Starbuck, interrogations sur l’art, Gap dont est habillé Zoe. Quartier branchée, digressions, fringues, fripes.
Un bouquin difficile à cerner mais ce n’est pas utile. L’essentiel est d’être bien avec les filles et quand on connait New York on retrouve en plus ses propres marques. Relation entre Zoe et Fiona, Dani à l’écart, les jours passent. Ground Zero, Soho, shopping, Grand Central, on en passe. Big Apple n’est qu’un prétexte à un triple état des lieux amical, sexuel, à la liberté de voyager, découvrir de nouveaux mondes. Il ne faut pas passer à côté de ce city movie sur fond de Liza Minelli.
New York, New York, Rue de Sèvres, 25 €
Articles similaires