Une histoire à la fois de passion, de rédemption et de courage. Franca vient de perdre sa mère. Elle a 18 ans et est dévastée. En Sardaigne où elle vit la moto est reine. Et c’est ce qui va la sauver. Motorossa est une des ces histoires auxquelles on aime croire, enjouées sentimentales, avec à la clé bonheur et espoir. Ce qui de nos jours fait du bien. Jean Aubertin a signé le dessin et le scénario avec Adèle Albrespy.
1999, Franca ne se remet pas de la mort de sa mère. Elle vit en Sardaigne au bout du monde, à Carbonia. Capitale de la moto, passion locale avec une course annuelle très connue en trois manches. Franca vient de Rome et vit chez son oncle et sa tante, a des copains fous de moto dont Silvio qui lui propose de faire un tour. Et c’est le déclic, Franca accroche, décide de s’acheter une moto, une superbe Ducati. Novice elle a tout à apprendre et ses copains se moquent d’elle. Mais elle a de la volonté et la moto est devenue son moyen de faire son deuil. Elle est devenue Motorossa, commence à s’entraîner sur le circuit avec difficultés. Pourtant elle s’inscrit à la course de la Carbonia de l’été mais avant elle a tout à apprendre sauf qu’elle a un oncle qui pourrait bien lui permettre de rebattre les cartes.
Plaisir de vivre, renaissance, Franca est dans la spontanéité et va gagner l’affection de tous. Belles descriptions des courses, des coups tordus et on en termine de façon inattendue sympathique, émouvant. Amical et bien écrit, dessin joyeux ou grave, belles ambiances de courses. Un bon moment de pure détente.
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