Pour une fois un scénario apocalyptique qui évite guerre nucléaire ou aliens moqueurs. Dans les Télépathes, c’est le soleil qui fait des siennes et libère une éruption colossale qui détruit beaucoup, sème la panique mais rend la majorité des gens dans le monde capable de lire dans les pensées des autres, voire les obliger à commettre des actes mortels. Le tout avec quelques personnages clés, un flic, un chef de gang, une proche du président des USA et autres. Impossible de garder secret ou décisions, ce qui ne va pas être simple. Dessins puissants et un comics bien cadré par J. Michael Straczynski et Steve Epting.

Le soleil fait boum et la Terre en prend un sale coup. Le sergent Jack est dans la rue et c’est son anniversaire. Miles est en prison et sème la panique, ultra-violent. Kathy est la chef de com du président. En plein meeting il perd connaissance. Comme des millions de gens, des avions s’écrasent. Jack se réveille à Boston. Kathy aussi et détecte sans la voir une arme cachée. Dans la rue Jack s’aperçoit qu’il intercepte les pensées des autres. Miles dans la prison détruite s’évade avec d’autres détenus et réussit à convaincre les gardiens de s’entretuer. Kathy avoue au président qu’elle lit dans sa tête. Au commissariat Jack apprend par télépathie que sa femme le trompe. Des règlements de compte se multiplient. Tout le monde n’est pas touché. Des grandes villes sont pillées. Miles et les truands évadés arrivent en ville et se se servent.

Un gène de plus, des cerveaux recalibrés, une révolution en marche avec une entente illicite et inattendue des gentils et des méchants. Des voitures qui volent à la Superman, coups d’état, et un flic qui arrête les balles, le chaos et une histoire bien balancée pour ce premier volume qui déménage.

Télépathes, Delcourt, 16,95 €