Il y a un an Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat avec Yoann Guillo au dessin à plusieurs mains se sont lancés aux trousses des Cosaques. On les avait rencontré au Salon du Livre pour parler de ce sujet revisité et surtout dessiné de façon collégiale ce qui a donné un résultat aux très bons effets visuels. On retrouve Karlis déserteur dans sa quête initiatique pour devenir un cosaque ce qui n’enchante pas certains d’entre eux. La belle Zahra pourrait être une des clés de ce drame tragique finalement assez shakespearien.
Pour devenir un cosaque Karlis va passer devant un jury. Auparavant il y a déjà longtemps, Emeylan a été rejeté comme futur mari par Zahra. Malgré sa participation à la victoire contre les hussards ailés, ses anciens frères d’arme, Kerlis n’a pas persuadé son mentor Sachko qu’il pourrait être choisi. Arrivés à la Sitch où règne l’Hetman, alors que Zahra est avec les hommes d’Emelyan, Sachko parle de Karlis à l’Hetman, chef des cosaques. Emeylan veut prendre sa place. Il apprend que Zahra et Karlis sont proches. Ce qui provoque un combat à coups de sabre en Emeylan et Vika. Sachko chasse Emeylan tandis que Karlis raconte sa vie à le jeune femme. Mais Emeylan est devenu un ennemi redoutable qui part à la chasse de Zohra. Il sait où il peut la trouver.
Plus une intrigue à la fois politique, sentimentale et psychologique, ce tome 2 de Cosaques, Dans la gueule du loup, est bien assemblée par Vincent Brugeas. La place aux sentiments y est importante ce qui n’empêche en rien les belles scènes de combat, de très fins détails, et cette parfaite adéquation graphique entre Ronan Toulhoat et Yoann Guillo qui est aussi aux couleurs. De l’émotion aussi, ça change, le tout donne un nouveau souffle bienvenu à ce genre de BD.
Cosaques, Tome 2, Dans la gueule du loup, Le Lombard, 15,45 €
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