On avait aimé le premier tome. Le sujet, la saga du chemin de fer, de l’Amérique du Nord à celle du Sud, était original. Beauverger, De La Ruquerie et Elvire de Cock sont à la signature. On retrouve Richard de la Ruquerie en Colombie en proie à des intérêts qui vont à l’encontre de ses principes.
C’est en Colombie que Richard va devoir exercer ses talents de créateur de lignes de chemin de fer. mais la corruption règne en maître. Son associé a moins d’états d’âme que lui. Leur conseiller Miguel voudrait que la tracé épargne les territoires de tribus indiennes déjà opprimées par le pouvoir. Il va falloir que Richard accompagné de militaires pénètre dans la jungle pour négocier mais sans savoir que les hommes armés du gouvernement ont ordre de ne rien céder et d’exproprier les Indiens. Dans le combat qui va avoir lieu, Richard, blessé, est recueilli par les Indiens.
Il y a une grande part de vérité dans les aventures de La Ruquerie. Homme d’honneur, il ira au bout de son voyage et trouvera amour et sérénité avant de revenir en France. On suit son parcours avec amitié sur un scénario bien construit et un dessin qui tient la route. Un diptyque à recommander.
L’Héritage des Taironas, Tome 2, Monde ancien, Dupuis, 14,50 €
Articles similaires