On avait été charmé, c’est le cas de le dire par Héliotrope de Joann Sfar et Benjamin Chaud au dessin. Une jeune sorcière qui habite avec sa mamie gardienne de trésors magiques qui ne doivent pas tomber dans des mains scélérates. La gamine est un brin pie voleuse, tradition familiale oblige. Dupuis a republié en cahier spécial dans Spirou le tome 1 en le faisant chevaucher avec le 2. Consignes post-mortem à la vodka, elle en tient la mamie. Un joli humour à la Sfar et un dessin qui lui ressemble tout en gardant l’originalité souriante du talent de Chaud.
Baboushka est tout le temps dans son lit et si elle meurt il y a des consignes à respecter pour préserver l’héritage en sorcellerie diverse. Héliotrope est en première ligne quand ses copines débarquent chez elle dans le cadre de la lutte contre la dépression infantile.Et même Baboushka n’est pas épargnée par leur curiosité. Baboushka a vraiment failli mourir mais c’était un piège, enfin presque. Héliotrope doit ne pas aller à l’école pour garder la maison et elle se fait avec l’aide d’un barman un mot d’excuse. Et les courses avec un carte bleue magique. Mais un mur est venu l’empêcher de rentrer chez elle. Un mur qui aurait été toujours là.
Une fantaisie rigolote avec Aspirine magicienne et vampire chez les bobos mais qui n’est pas là. Une maison baladeuse très convoitée, Josacine va tout lui dire et l’aider contre l’abominable Casiglia et son fidèle Lionel la chauve-souris géante. Un flic, Richard Marouani le loup-garou, des amants zombis, tout finira par s’arranger pour Héliotrope collégienne ivrogne. Mais attention ce n’est pas fini. Il y aura bientôt des monstres au Tibet. Un bonheur cette Héliotrope déjantée à souhait.
Héliotrope, Tome 2, Le Palais des voleurs, Dupuis, 14,50 €
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