Une série allemande de Peter Mennigen et Ingo Römling au très beau trait clair, Malcolm Max en est à son tome 3, le dernier de l’épisode. On est en pleine époque victorienne et il a affronté un tueur en série réincarné, des robots étranges et les âmes ou esprits de femmes assassinées. Pour mémoire Malcolm Max est un beau brun qui se la joue tranquille un brin paumé, chasseur de vampires, paradoxe, car son associée, la charmante, Charisma, a de grandes dents pointues si besoin. Avec beaucoup de retard mais on l’avais mis de côté cet album, le point sur une fin parfaitement construite et un complot contre la couronne.
Le destin de Malcolm Max peut poursuivre sa course. Des dames qui lui ont rendu visite et reparties pour l’au-delà en ont décidés ainsi et ne l’ont pas pris avec elles. Ce qu’il explique à Charisma. Ils vont pouvoir s’occuper de Darkwood, le tueur poète. Mais priorité à Leech qui pourrait bien préparer un acte horrible et serait en rapport avec un Italien, Marconi. Le tout lié aux hommes mécaniques pour un projet nommé Nightfall. Quel est le secret de fabrication des robots humains ? Ils trouvent l’endroit où habite Marconi, hôtel Savoy. Un bal se prépare où il sera avec sa mère Madame Jameson. Mais un nouveau meurtre de femme a lieu dans l’East End et l’inspecteur Blunt tombe sur Max et Charisma qui partent au bal. Une occasion de les arrêter.
Surprise sur Marconi qui pourrait avoir un faible pour Charisma. Une ambiance très Sherlock ou Dorian Gray avec un policier un brin obtus, une intrigue bien ficelée et une part de fantastique qui ne gâte rien. Vive la demi-vampire, la reine Victoria dans son palais et un dirigeable auquel on ajoute un méchant plus vrai que nature. Une fin de chapitre qui étonne, séduit de ce nouveau courant de la BD germanique, des personnages connus adaptés comme la journaliste Nellie Bly, un cahier de croquis en fin. Le dessin est plein d’avenir.
Malcolm Max, Tome 3, Projet Nightfall, Delcourt, 16,50 €
Articles similaires