Pour être franc on avait un peu oublié cette Idole dans la bombe dont deux tomes avaient vu le jour au début du millénaire. Même dans les archives on a retrouvé du Jouvray en famille mais pas de quoi faire la bombe. Autant dire que la sortie de cet ultime opus de L’Idole dans la bombe, mis prudemment de côté avec volonté d’y revenir, était presque un défi lancé par Jérôme et Anne-Claire Jouvray (Six coups) au dessin avec Stéphane Presle (Kitsune) au scénario. Mais c’est quoi l’histoire si on veut raccrocher les wagons ? Allez on fait dans le direct : Au menu une bombe qui n’explosera jamais, une idole de la chanson en fuite, un président jaloux, un professeur qui répare des horloges, un homme défiguré qui hante les bibliothèques. Fable absurde sur l’absurdité de la guerre et des ambitions humaines, L’Idole dans la Bombe déploie une galerie de personnages hauts en couleurs, empêtrés dans des situations si abracadabrantes qu’elles finiront par tout fausser, tant dans leur vie que dans l’histoire avec un grand « H ». Reste maintenant à passer aux choses sérieuses et au tome 3.
Monoposie, la Confrérie des Etoiles, la guerre fait rage à la frontière de la Naphtalie. Deux explosions ont été très meurtrières. Le commissaire Modra, Grüzz savent que le responsable serait Barzavotzig qui lui est sur les traces de Spongia qui l’a défiguré. Sur la route Modra et Grüzz passent la frontière de Naphtalie où les attendent un policier Janfrelin. Mais un commando des forces spéciales débarque. Oligozol les aide mais ça tourne mal. Le président Kanadry, a réussi à rencontrer la star de cinéma Tho Radia qui a fui la dictature de Monoposie. Mais Kanadry n’a pas fini les ennuis et pète un plomb.
Quinze après on décroche un peu. Où alors il aurait fallu jumeler la sortie sous forme d’une intégrale des trois titres. Si on est toujours bluffé par le dessin, les ambiances, l’humour, mais décontenancé si on n’a pas été lecteur du départ. Un peu dommage car à l’évidence cette bombe aurait mérité de sortir dans la foulée des deux premiers tomes pour faire boum.
L’Idole dans la bombe, Tome 3, Futuropolis, 16 €
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