Elle a beau être la fille de Zeus, immortelle, héroïne de jeu vidéo (Immortals Fenyx Rising d’Ubisoft), la jeune femme ne va pas aller chatouiller impunément les orteils du roi des enfers pour lui piquer un mortel décédé de fraiche date. Même si c’est son papa Zeus qui a commis une boulette. Dans ce tome 2 où elle est arrivée aux portes du royaume des morts, L’Odyssée de Fenyx va se conclure mais pas dans la facilité encore qu’elle a de la ressource et que les dieux sont des joueurs. Adaptées du jeu ces aventures très marquées par la mythologie sont très divertissantes. Nykko est au scénario, Looky et Siamh au dessin marqué par l’animation et le jeu vidéo.

Elle va avoir un coup de main d’un dieu. Apollon qui a un faible pour Fenyx lui donne une mélodie imparable pour accéder aux enfers. Mais à l’entrée elle tombe sur une jeune femme Eudoxie qui veut à tout prix en faire sortir son fiancé décédé Xanthos. Les deux jeunes femmes font cause commune mais une murène géante surgit puis Cerbère le molosse gardien des enfers à trois têtes qui happe Eudoxie. Fenyx tombe sur Charon le passeur et sa barque et la mélodie d’Apollon fait son effet. Fenyx doit retrouver Pélos fils de Nobé et de Tantale au destin tragique. Mais il y a aussi les juges des enfers à convaincre. Fenyx n’en pas fini et des combats extrêmes se préparent.

Une BD comme le jeu d’aventures bien bâties, avec sa part de psychologie pour vaincre parfois sans combat, des maléfices, des dons pour cette mortelle à l’âme vivante qui veut faire sortir un mort des enfers. Sacrilège mais pas la première fois dans l’histoire de la mythologie. Fenyx est douée, astucieuse, belle et courageuse. Alors comment finira sa mission ? On relit les deux albums en une fois et on passe un très bon moment sur un scénario bourré de surprises.

Immortals Fenyx Rising, L’Odyssée de Fenyx, Tome 2, Glénat Ubisoft, 15,50 €