Il est au mieux de sa forme même si dans ce tome 7, Judge Dredd est confronté à de terribles ennemis, robots ou humains. Le monde est en ruine après la guerre de l’apocalypse et la proie de toutes les pulsions mais comme le dit Judge il faut parfois commencer par la riposte avant d’être attaqué. Plus simple et efficace. Une vingtaine de nouvelles histoires complètes et inédites en France avec des méchants de retour, des nouveaux dont lé très étonnante ligue des gros, ce qui est politiquement fort peu correct car il va falloir les mettre au régime. On est en dans les grandes et folles histoires de l’âge d’or de la série britannique culte. Avec sa part d’humour, d’ironie et même de critique sociale, politique évidente.
Un robot catcheur a pris le pouvoir. Devenu le roi des droïdes après la guerre, Leglock le Précieux arrache les têtes et se fait construire un ring géant. Mais le Judge a de la ressource et plus d’un tour en tête pour que Leglock perde le match. Pas une chiffe-molle Judge Dredd car il va aussi devoir affronter la ligue des Fatties, surpoids de groupe alors que le monde est rationné. Il y a du lard à perdre et la gloutonnerie ne vaincra pas malgré les Fatties kamikazes. Des champignons mortels quand on a faim c’est dangereux. L’ancien maire en absorbe et devient un champignon lui-même. Épidémie que doit enrayer Judge avec un héros médecin qui se sacrifie. La Juge Suprême MacGruder doit faire des choix difficiles. Un jeu télévisé dont l’animateur est nul et justement composé de candidats issus de la TV. Il y a un piège dans ce Jeu des jeux. Et puis il va falloir sauver Maria. Ne pas oublier non plus des vampires au programme et les Blobs.
Les histoires de ce volume ont toutes été publiées entre 1982 et 1983 dans 2000 AD. Aux commandes pour les scénarios John Wagner (A History of Violence, l’Exécuteur, Last American, ces deux derniers chez Delirium) avec Alan Grant (Lobo, Strontium Dog) aux scénarios. Pour le dessin Steve Dillon (Preacher, Punisher), Ron Smith qui a bâti Judge Dredd avec Carlos Ezquerra aujourd’hui disparu co-créateur du héros. Alors on bondit sur ces 360 pages sans équivalent et totalement restaurées. Un régal sans égal pour l’été.
Judge Dredd, Les affaires classées, Tome 7, Label Delirium, 36 €
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