Une série qui avait bien marchée a été tournée en 2019 sur l’incendie du Bazar de la Charité à Paris en 1897. C’est au tour du roman de Gaëlle Nohant La Part des flammes d’être transposé en BD. Didier Quella-Guyot est au scénario, Wyllow au dessin. Une vente de bienfaisance va tourner au drame et on accusera le cinématographe à ses débuts, une pellicule qui prend feu, la panique va tuer. Des personnages liés par la tragédie, ce seront des femmes qui vont pour des raisons différentes faire face aux flammes. Sur 125 victimes, 118 seront des femmes et la mode de cette fin de siècle en sera aussi responsable.
Mars 1897, Gabriel de Raezal se meurt. Violaine, sa jeune compagne, doit se faire une place dans cette société parisienne où elle va se trouver bientôt seule. Il faut qu’elle participe à la vente du Bazar de la Charité. La marquise de Fontenilles peut l’aider. Mais les places sont chères et Violaine est dirigée vers des œuvres mineures. En avril 1897, chez les Dominicaines, Constance annonce à la mère supérieure qu’elle va se fiancer avec Lazlo qu’elle aime. La sœur l’oblige à rompre. Violaine rejoint un sanatorium pour miséreux qu’elle va soigner. Lazlo se confie à une ami sur la rupture de Constance. Lazlo est un écrivain méconnu pro-Communards et donc cible des catholiques. Violaine est sollicitée finalement par Sophie d’Alençon pour tenir un stand au Bazar. Pour lui changer les idées on fait une proposition semblable à Constance.
Trois femmes, un destin, un piège infernal dans ce Bazar en flammes, le cinématographe, un suspense, de l’amour, de la politique, un journaliste, les victime seront pour la plupart méconnaissable et défigurées. On est au milieu de drames individuels, de confrontations ou d’affrontements sociaux. Un roman et une bonne BD qui a sa part de romantisme sur fond de faits-divers historique.
La Part des flammes, Philéas, 19,90 €
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