On avait déjà évoqué avec l’Ogre Lion qui vient de sortir la montée en puissance de l’anthropomorphisme. En voici un dernier exemple avec Solo Alphas, des clans de chiens entre autres animaux dans un monde cannibale humain qui a muté suite à des guerre atomiques. Les animaux se sont transformés. Un côté Canardo indéniable dans les regards, le dessin des personnages hyper musclés pour cette saga dramatique cornélienne à la sauce Mad Max préquel de la série Solo. Au dessin Juan Alvarez et au scénario Oscar Martin.
Origine est un chien guerrier, chasseur doué mais qui va s’embarquer dans une aventure périlleuse. Les clans font alliance même si besoin par des mariages forcés. Désir le fils de Montagne, oncle de Origine, va s’unir à Étoile la fille d’Aurore. Ce qui ne l’enchante pas car elle est amoureuse d’Origine. Combat sans pitié entre les deux mâles Origine et Désir. Origine est de trop, gênant, et on le balance dans un ravin. A moitié mort il est sauvé par son ami Roche mais il doit fuir, quitter le clan car on le croit mort. Il ne partira pas sans Étoile ce qui va semer la panique et lui mettre aux trousses des guerriers conduits par son ennemi Désir.
Affaires de familles, de trahisons, d’adoption, de pouvoir cet album qui est un récit complet s’inscrit dans le monde de Solo. Il faut déterminer qui sera l’Alpha, le dominant qui dirigera la meute. Reste que ces péripéties sont violentes, sanglantes et à la limité désespérées. Avec les chiens il y aura les hommes, les lynxs. La quête est forte, une bonne histoire aussi d’amitié qui se raccorde à la série principale.
Solo Alphas, Delcourt, 16,95 €
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