Sûre d’elle, Amber Blake, qui veut aller jusqu’au bout d’un entraînement qui lui permettra de régler ses comptes. Le premier tome comme le second avait du répondant et une Amber avec un certain charisme. C’est toujours le cas dans Opération Dragonfly. Elle a de la surface Amber Blake imaginée par Jade Lagardère (qui ressemble un peu à son héroïne) au scénario sans répit de cette série bien carrée qui sait jouer entre autres sur le sentimental avec tir de barrage au pistolet à silencieux. Une agente très spéciale qui attire les drames autour d’elles sous le crayon de Butch Guice plus comics grand format finalement que franco-belge mais qui a su lui donner tout le relief et la vivacité nécessaire.

Difficile pour Amber de retrouver ses bon réflexes sur le tatami face à Cheng, son maître. Elle traine une réputation ambiguë Amber et ses copines de l’agence Argon ne se gênent pas. Elle doit faire payer Soa et Kavotz avec sa meilleure ami elle-aussi dans l’équipe. Dans une dernière épreuve Amber doit faire équipe avec Emily, Cheng et Adam. Pas la joie mais Amber est malgré tout la meilleure même si Emily les fait perdre. Pas question qu’Amber participe à la mission qui se prépare avec Soa pour cible ainsi qu’un maffieux russe Rudowski. Cheng doit s’en occuper mais Amber ne peut pas laisser passer une occasion pareille et avec Emily elle joue le tout pour le tout. Quitte à tout perdre.

Un duo de drôles de dames tel qu’on les voit dans les séries TV US. Action, ambiance et spectacle garanti, Amber Blake peut jouer sur tous les tableaux et on la suit avec curiosité car elle est imprévisible, diaboliquement déterminée tout en ayant ses faiblesses. Huis-clos sur un yacht pour un trafic de gamines, mais plus dure sera la chute et il va falloir attendre la suite des aventures d’Amber. Elle a un peu la poisse Amber mais elle sait se raccrocher aux branches. A suivre.

Amber Blake, Tome 3, Opération Dragonfly, Glénat, 14,95 €