La Terre certes mais laquelle ? Depuis le premier tome de ce triptyque Rodolphe nous balade. Un équipage flanqué de Mandor, robot parfait qui s’est posé tout un tas de questions sur ses origines dans la trilogie précédente signée par Rodolphe et Christophe Dubois au dessin, se pose sur la planète. Mais Mandor a disparu avec Beth, peut-être noyés sur cette Terre où le temps semble avoir changé, être modifié. On a une part assez moderne qui se juxtapose à des images aux détails plus anciens, à la Verne, volontairement. Le dessin est vraiment fin et très suggestif avec de belles images élargies.
Mandor continue son rapport, comment l’expédition continue à le rechercher avec Beth. Pip et les autres sont faces à des obstacles imprévisibles. Ils longent une plage bordées de forêt et Pip semble avoir des sentiments amoureux pour… La nuit le camp est envahi par des papillons géants. Pip réveillent ses amis et allume du feu pour les chasser. L’expédition continue et est endormie par des gaz émis par des plantes. De leur côté Mandor et Beth se réveillent aux côtés de deux félins qui vont faire reculer des chiens toëpffers quand apparait une épave qui pourrait être celle du Jupiter.
On a aimé les deux chats télépathes qui semblent sortir des Aristochats mais version pour les grands. Mandor a des états d’âme sur son avenir d’immortel. Tout s’accélère et Rodolphe multiplient les trouvailles animalières et singulières comme avec Leo. Un clin d’œil à Louis XI, on n’en dit pas plus. L’aventure est savoureuse avec cette confrontation temporelle qui est pleine de surprises. Un superbe dossier sur les félins mystérieux en fin d’album.
Terre, Tome 2, Retour au Jupiter, Daniel Maghen, 16 €
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