Des pirates et Jean-Yves Delitte, le résultat ne pouvait être qu’une réussite. Black Beard est un de ces héros d’aventures qui ont bercé tous les fans de Defoe ou de Stevenson. Dans le tome 2 dont Delitte signe scénario et dessin, il va clôturer le destin d’un homme qui est avant tout un rebelle devenu un mythe repris par bon nombre de médias.
Londres au XVIIIe siècle on pend les prisonniers faits par la Navy sur des navires pirates. Pas de pitié mais un homme Daniel Defoe veut tout savoir sur ces hommes de sac et de corde. En particulier sur un certain Black Beard. Un ancien pirate qui se dit innocent se confie à lui et raconte comment Black Beard a pris la ville de Charles Town. Un rusé le capitaine pirate qui ouvre le feu de son navire sur la ville alors qu’un de ses commandos vont la prendre à revers. Le fortin devrait résister mais les pirates sont déjà dans la place et jettent leurs bombes. Black Beard accepte la reddition et demande rançon. Alors qu’il avait accepté l’acte de pardon du roi. Marché de dupes, Black Beard est reparti en chasse. Et c’est un trésor qui lui importe mais qui a disparu. Mais le sort va s’acharner sur le capitaine.
Une saga que Delitte illustre avec tout le talent maritime qu’on connait à ce peintre officiel de la Marine. Il a adapté son récit à la vie très mouvementée de Barbe Noire, y a ajouté Defoe pour en faire un récit dramatique et authentique débarrassé des visions cinématographiques du genre ou BD comme Barbe Rouge. Des combats en haute mer, des abordage et un Black Beard qui conserve malgré sa violence une certaine dose d’humanisme.
Black Beard, Tome 2, Ma mort est douce, Glénat, 14,50 €
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