Elle veut être détective privé, Maggy Garrisson. Enfin dans le premier tome de ses aventures dans la brume anglaise, cela lui avait surtout permis de récupérer du fric et de trouver un mec pas net mais, bon, on fait avec ce qu’on peut. De retour pour un tome 2 elle remet le couvert. Une teigne la Maggy.
Quant on a une amie flic ripou qui a essayé de vous doubler, il vaut mieux planquer le pognon qu’on lui a piqué. Maggy a de la constance. Privé un jour, privé toujours et elle accepte un petit contrat pour trouver où sont passés des bijoux dans une affaire d’héritage. Sa copine Sheena se doute bien que Maggy l’a truandée. Son mec continue ses coups tordus et son ex-patron, le privé, est aussi sur la piste des cailloux. Embrouilles à tous les étages. Pas si simple l’affaire. Maggy joue gros mais sait nager entre deux eaux.
Un polar qui tient ses promesses. Une Maggy désabusée mais qui aimerait croire au bonheur, enfin, presque car elle du retard à l’allumage. Trondheim maîtrise le sujet, y apporte humour, grisaille, et ambiance glauque tendance Broadchurch urbain. On trouve quand même qu’ouvrir parfois le gaufrier ne nuirait pas au visuel des pages. Le dessin de Stéphane Oiry est parfaitement dans le ton.
Maggy Garrisson, Tome 2, L’homme qui est entré dans mon lit, Dupuis, 14,50 €
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