On avait laissé Léo Loden il y a un an au bord de l’Étang de Thau à côté de Sète. Une histoire pas très fraiche qu’il a su résoudre. Maintenant il a rejoint son Marseille de prédilection et va se faire une culture musicale à base d’opéra. Dans Carmina Burrata, Serge Carrère et Loïc Nicoloff sont presque à la recherche du fantôme de l’Opéra. Un accident, un meurtre, des jalousies, tout un monde que Loden va découvrir avec l’aide de son fidèle Tonton. Il va y avoir du Carmen et de la rumba dans l’air.
Tonton a une amoureuse qui l’amène à la pré-générale de Carmen à l’opéra de Marseille. Nadia est la mère d’une chanteuse douée, Diane, qui est la doublure de la Prima qui joue Carmen. Mais un accident vient troubler la représentation et blesse la vedette. Léo Loden qui essaye aussi de gérer sa petite famille et dont la femme est inspectrice, est mandaté par la directrice de l’Opéra et la compagnie d’assurances pour savoir si l’accident est criminel ou, pas. Diane a été nommée pour remplacer la diva blessée. Mais tous ne sont pas d’accord. Quant au metteur en scène avant-gardiste de ce Carmen il est complètement à l’ouest. Très vite Loden se rend compte que le terrain est miné.
On est toujours dans un univers sympathique, bon enfant dont les repères sont simples et bien cadrés. Une galerie de personnages qui tient la route avec ses mystères divers, un dessin dont on connait toute la saveur. Reste le suspense un peu téléphoné quand même mais bon, ce Carmina Burrata se laisse écouter, enfin, lire sans aucun problème.
Léo Loden, Tome 28, Carmina Burrata, Soleil Éditions, 10,95 €
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