C’est un évènement qui va ravir à la fois les passionnés de peinture et de grandes personnalités, sans oublier les fans de biographies dessinées. On vient d’apprendre, et on y reviendra en détails dans une chronique, qu’un ouvrage sortira à l’occasion de la première rétrospective Georgia O’Keeffe en France. Une exposition exceptionnelle a lieu au Centre Pompidou du 8 septembre au 13 décembre 2021 qu’il fallait annoncer sans attendre.
Avant d’avoir lu ce roman graphique de fiction pour aborder la vie particulière d’une des plus grandes artistes modernes, on peut en donner les grandes lignes. 1949. Depuis la mort d’Alfred Stieglitz trois ans auparavant, Georgia O’Keeffe s’est réfugiée dans son Ghost Ranch au Nouveau-Mexique, avec ses amies Maria Chabot, Anita Pollitzer et sa secrétaire Doris Bry, pour faire l’inventaire du patrimoine de photos et de dessins de Stieglitz. À travers ce travail complexe, Georgia retrace son propre chemin, dans la vie et dans l’art : de l’Arts Students League (New York, 1907) jusqu’à la consécration comme plus grande artiste femme américaine et à sa carrière des dernières années.
La biographie Georgia O’Keeffe, amazone de l’art moderne est signée par la scénariste Luca de Santis à qui l’on doit en 2010 En Italie, il n’y a que des vrais hommes, puis Leda Rafanelli, la gitane anarchiste avec Sara Colaone (Steinkis, 2018) et Ariston Hotel (Ici-Même, 2019). Luca est également journaliste à Milan.
Sara Colaone est une dessinatrice italienne. Après une maîtrise en conservation des biens culturels et une thèse sur l’Histoire du cinéma, elle se consacre à la bande dessinée. En parallèle de sa carrière dans la bande-dessinée, Sara donne des cours de dessin à l’Académie des beaux-arts de Bologne. Chez Steinkis, elle a signé Leda Raffanelli, Les Évadées du harem et aujourd’hui Georgia O’Keeffe. Elle vit à Bologne.
Georgia O’Keeffe, Amazone de l’art moderne, Steinkis, 24 €
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