Agathe a toujours cru que son père était mort quand elle était enfant. Erreur. Sa mère lui offre un papa bien vivant dans un patelin de Normandie. Martin bonheur est un beau roman sentimental en diable doublé d’une intrigue bien menée par Jérôme Félix sur un dessin de Louis et des couleurs de Véra Daviet.
Agathe part à Veules où d’après sa mère vivrait son père qu’elle croyait mort. Son arrivée ne passe pas inaperçue. Elle rencontre son père, Smolridge, auteur de romans, et sans lui avouer leur parenté lui propose de donner son avis sur un texte qu’elle aurait écrit. Le tout sous l’œil de Martin, homme à tout faire de la commune. Smolridge décourage Agathe et lui montre son propre manuscrit, un vrai chef d’œuvre qui ne correspond pas au caractère de l’écrivain. En réalité Smoldridge a volé le manuscrit. Se sentant découvert il se suicide.
Deux couples sont finalement face à face. Agathe et son père, Agathe et Martin. Le scénario tourne aussi autour de l’art d’écrire, du statut d’écrivain et se double d’une histoire d’amour avec happy-end. On y ajoute une bonne dose d’optimisme avec des personnages sympathiques ou bien typés. Le tout est une balade agréable, qui détend (cela fait du bien) sur un trait soigné qui enrichit les personnages.
Martin bonheur, Grand Angle, 16,90 €
Bonjour, et merci pour cette sympathique critique. Ravi que l’album vous ai plut!.
Amicalement.
Louis