Il est revenu sur les terres de son enfance. Vasco, pour ce nouvel épisode est pris au piège de ses amitiés de jeunesse et d’un secret dont il détient la clé. Le peuple de Naples est écrasé d’impôts, persécuté par le sénéchal de la reine, Niccolo, son ami. Un registre plus social cette fois dans cette aventure bien réglée écrite avant sa disparition par Gilles Chaillet, retravaillée par Dominique Rousseau qui signe le dessin et Chantal Defachelle les couleurs.
Vasco suit son ami Niccolo à Naples où il retrouve aussi la belle Loretta et Luca. Les Corvado seigneurs des lieux ont été massacrés par les troupes de Niccolo. Seul reste Cosma Corvado bien décidé à se venger comme aussi ces bandes d’enfants qui dépouillent les voyageurs. Les troupes royales n’hésitent pas à pendre ceux qui veulent échapper à l’impôt. Niccolo est assassiné. Vasco va tenter de trouver le coupable en se souvenant d’une mystérieuse cité souterraine où il jouait enfant devenue une cour des miracles à la napolitaine.
Vasco a toujours ce charme qui en a fait l’une des valeurs les plus sûres de la BD historique. Cette fois l’histoire met directement en cause le passé de Vasco, ses amis, son milieu. Il y a de la part de Gilles Chaillet une critique sociale et économique tout à fait transposable à tous les royaumes de l’époque. Dominique Rousseau est dans la parfaite ligne du personnage.
Vasco, Tome 26, La cité ensevelie, Éditions Le Lombard, 12 €
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