Une famille bien sous tout rapport, noble et riche, avec petit personnel dévoué qui se prépare à une grande fête, Les Basses-Terres raconte une histoire de vengeance et de trahison avec la seconde guerre mondiale pour toile de fond. La baronne Thérésa a une femme de chambre dont le fils va bientôt se trouver confronté au passé de sa patronne et de son mari tué par les Allemands. Un scénario pas banal mais qui manque un peu de rigueur dans l’enchaînement des rebondissements.
Arnaud Bouleau prépare une thèse d’Histoire et son directeur de travaux, Van Ong, veut l’utiliser pour enquêter sur la famille qui emploie sa mère, les De la Tombe-Borchave. Pendant la guerre, le baron, bien que tué par les Allemands, aurait été un collaborateur coupable d’avoir dénoncé des pilotes alliés abattus. Bouleau se lance sur la piste ouverte par Van Ong mais comprend vite qu’il met le nez là où il ne faut pas. En conflit ouvert avec la fille et le fils de la baronne toujours vivante , il va quand même flirter avec la vérité. Van Ong et la baronne vont s’affronter mais il y a eu un témoin des faits toujours vivant.
Une histoire de famille avec cadavre dans le placard par deux auteurs néerlandais, Herman Roozen au scénario et Daniel Van Den Broeck ont signé une aventure dans la lignée des polars d’après-guerre où collaboration et Résistance étaient souvent face à face. Cet album est une réédition qui souffre un peu de son âge mais que l’on lit facilement. Un dessin qui est proche de la caricature.
Les Basses-Terres, Tome 1, Le traitre, Éditions Kramiek , 11,50 €
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