Mamada est à Paris. On l’y avait laissé quand de sa Namibie natale, elle est transportée malgré elle à cause d’une bizarre substance issue d’un satellite. De sa tribu à celle des Parisiens stressés, Mamada a de quoi avoir le tournis mais elle a de la ressource et des pouvoirs. Sortie de l’imagination débordante et bourrée d’humour de David Ratte, Mamada est un pur rayon de soleil au royaume de la morosité ambiante.
Bon, elle dort dans une banlieue Mamada avec sa nouvelle copine Sidonie et elle découvre les joies de la vie parisienne. Dotée d’une sorte de rayon magique mais fulgurant, elle y va de bon cœur, zigouille un chien qui part en voyage, transforme la patronne du clebs en personnage de Moebius. Pendant ce temps, les passagers du métro qu’elle a envoyés faire un tour dans sa savane de Namibie ont des soucis et les Chinois, qui n’en sont pas, recherchent ceux qui ont été contaminés par leur satellite. Mamada lévite dans les rues de Paris et apprend à sa copine à se déplacer par la pensée. Ce qui les amène à l’Élysée. Un piaf est devenu un tueur. Panique générale.
Une vrai farce burlesque qu’a concoctée David Ratte. Sa Mamada est géniale, moins givrée pourtant que le monde qui l’entoure. On dirait du Jean Yanne, une comédie surréaliste avec une Mamada qui va devoir être un peu moins coincée. Rigolo à souhait et un dessin très agréable.
Mamada, Tome 2, Tonitruante résidente, Paquet, 13,50 €
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