Un conte poétique sur fond de comédie de lycée, Moonhead et la music machine est un bien joli moment de couleur, de bonheur et de joie de vivre. Moonhead est signé par Andrew Rae. Un jeune garçon sympa et trop gentil a la tête en forme de lune. Avec une forte propension à être souvent, bien sûr, dans la lune jusqu’au jour où il se découvre des talents de musicien.
Moonhead est la tête de Turc de sa classe, exemple typique du souffre-douleur dans collège américain version séries TV. Il y a les bimbettes qui pavanent lorgnées par les gosses de riches au look soigné et les sportifs de haut niveau. Des nuls mais qui passent leur temps à se moquer de Moonhead. Seule l’intelligente mais sévère Sockets lui adresse la parole. Quand ses parents sont convoqués avec, eux-aussi, une tête lunaire, Moonhead a un déclic, il faut qu’il participe au Talent show du lycée. Il va monter un orchestre et inventer un instrument, moitié guitare, moitié piano.
La musique, le salut pour Moonhead inspiré par le curieux et modeste Ghostboy toujours caché sous un drap. Un duo qui en fait ne fera qu’un, Moonhead est dessiné d’un trait pur et clair avec beaucoup de douceur et de délire sympa. Cultiver la différence, Moonhead en est l’exemple. C’est la musique qui rassemblera autour de lui en dehors du culte des apparences. Andrew Rae est à découvrir.
Moonhead et la music machine, Dargaud, 22,50 €
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