La fin du combat des Golden Dogs, unis pour le meilleur et pour le pire, quatre compagnons de route, quatre cambrioleurs, escrocs de haut vol, qui ont aux trousses un juge qui les hait. Golden Dogs à Londres à la fin du XIXe siècle pour cadre. Et Desberg au scénario, Griffo au dessin. Avec ce tome on clôt (provisoirement) le débat.
Ils sont quatre, Lucrèce, Orwood le chef, Lario et Fanny, la narratrice. Ils ont décidé d’un dernier « coup », voler les bijoux de la Couronne dans la Tour de Londres. Le juge Aaron les attend au tournant et leur a tendu un piège. Mais Orwood a tout prévu. C’est le British Museum qui est la vraie cible des Golden Dogs. Reste à savoir pourquoi et qui, parmi les Golden, a trahi. Casse réussi au British Museum où Orwood met la main sur ce qu’il recherche depuis le début, manipulant ses amis. On assiste à la dégradation de l’amitié au sein des Golden et à la chute du juge. Chacun pour soit. Avec règlements de compte à la clé.
Une fin un peu échevelée, qui mêle fantastique, horreur et action, donne soudainement aux personnages des ambitions et des buts parfois chaotiques. On reste surtout sur le dessin de Griffo et l’idée de départ, excellente, de ces quatre albums qui auraient mérité une apothéose finale plus cadrée.
Golden Dogs, Tome 4, Le Lombard, 14,45 €
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