Ce n’est pas l’adaptation du roman de Shelley. Ce Frankenstein est une digression signée par Steve Niles spécialiste du comics horrifique et par Bernie Wrightson au dessin qui avait déjà illustré le roman. Si on reste dans le même univers, la créature du docteur Frankenstein est cette fois encore plus humaine et consciente à regrets de son statut de monstre. Ce livre premier place le décor, celui d’un cirque ou comme dans le film Freaks on exhibe des créatures à l’aspect hors du commun.
Il fait peur au bon peuple Frankenstein, dans un cirque. Frank a été adopté par tous les membres de la communauté. Une occasion pour lui de faire un retour sur son passé démoniaque et sur son créateur qui le hante. Il pense bien à se suicider et se jette dans un volcan mais bien que pris dans une gangue de lave il est découvert par des scientifiques et ramené à la vie par le brave docteur Ingles. Il a porte ouverte dans la bibliothèque de l’illustre savant mais fait faire un malaise à son épouse quand elle le voit. Il y a aussi une jolie jeune femme qui se balade dans le manoir. Frankenstein finit par découvrir que le docteur Ingles a de qui tenir côté morts-vivants.
Du macabre gothique avec un Frankenstein qui aimerait bien qu’on lui trouve des qualités. Pas évident vu le personnage mais on le suit dans sa recherche d’identité, traînant son passé et son physique pas facile. Le dessin de Bernie Wrightson est graphiquement totalement dans le ton.
Frankenstein, Le monstre est vivant, Soleil, 15,95 €
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