Le Scorpion a bien des soucis. Non content de découvrir de qui il est le fils depuis le tome 10, dans le 11 il va en apprendre de belles sur sa famille et sur quelques fredaines de jeunesse qui se sont matérialisées. On finirait par le plaindre le Scorpion entouré cependant de somptueuses créatures auxquelles Marini apporte la magie de son dessin. Desberg, scénariste pétillant, doit lui en vouloir pour quelque raison obscure au Scorpion qui va encore avoir toutes les difficultés du monde à s’en tirer entier, tout Trebaldi qu’il est.
Un tueur à la larme tatouée sous l’œil fait le ménage chez les Trebaldi. En commençant par le père présumé du Scorpion. Ce qui permet de mieux comprendre les origines des alliances qui, depuis des siècles, régissent les neuf familles. Au passage Méjaï apprend qu’elle est enceinte du Scorpion mais décide de s’expatrier. Le Scorpion ne jure plus que par la belle et redoutable Ansea. Devenu un Trebaldi il constate qu’il était peut-être plus simple de les combattre. Les Trebaldi ont un secret que le tueur voudrait bien découvrir. Scorpion fait alliance provisoire avec son frère, Nelio. Panique chez les puissants. Le Trebaldi ne sont bientôt plus que trois. Mais qui est le troisième ?
Vous le saurez en vous plongeant dans cette fresque toujours épique où le Scorpion aurait bien aimé qu’on l’oublie. Pas du tout. L’action est relancée avec humour aussi. Stephen Desberg lui met entre les pattes un adversaire à sa hauteur, fine lame et philosophe. Enrico Marini survole le débat et enchante les pages.
Le Scorpion, Tome 11, La neuvième famille, Dargaud, 11,99 €
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