Un polar qui mélange les époques, les styles, les intrigues, de la guerre froide à un futur digne de la science-fiction des années cinquante, le héros est Adam Clarks, un aventurier de haut vol dont Régis Hautière signe les frasques et Antonio Lapone le dessin. On avait adoré son A.D.A. paru chez Paquet.
Une voix off sous la forme d’un beau brun qui pose les bases et présente les personnages. Qui est Adam Clarks, chroniqueur mondain, membre de la jet set ? Quand il enfile un collant noir il devient un Arsène Lupin moderne, un voleur aux techniques les plus pointues, et vole un rubis énorme. Quand il est coincé par le KGB qui veut l’utiliser pour dérober un calculateur électronique destiné à la conquête de Mars, il accepte mais n’en pense pas moins. Manipulé par une princesse éphémère, Clarks prépare sa vengeance sans états d’âme. Sauf que c’est la CIA qui à son tour le prend sous son aile. Il va avoir du mal à s’en tirer le petit génie mais il est doué pour ne pas laisser de traces.
Une belle ambiance, un dessin scandé, très US pub 1960, du Lapone éclaté, efficace dans un monde fantastique aux multiples influences. Hautière affirme son héros comme dans un long-métrage, Ocean’s Eleven par exemple. Le tout se dévore et a été édité en grand format style tirage de tête. A noter qu’il y a un tirage spécial, le « Sketchbook Adam Clark » edité par la Librairie ATOMIK STRIP 60 exemplaires de 32 pages en noir et blanc.
Adam Clarks, Tome 1, Treize Étrange, Glénat, 19,50 €
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