Le retour de Jean-Paul dans un faits-divers rocambolesque authentique, le vol du cercueil de Pétain, ex-maréchal de France, mort en détention, après avoir été condamné pour collaboration entre autres. J’ai pas volé Pétain mais presque raconte avec humour l’histoire du cercueil baladeur du maréchal en février 1973.
Jean-Paul a hérité d’une maison et de garages. Copain avec un flic limite barbouze il se laisse embarquer dans un projet de vol du cercueil de Pétain enterré à l’Île d’Yeu. But de l’affaire, le transférer à Verdun auprès des soldats tombés pendant la bataille en 1916 que Pétain a dirigée et gagnée. Sauf que ce sont des branquignols tous autant qu’ils sont. Et Jean-Paul va faire cavalier seul persuadé en plus que la secrétaire de son avocat, une tordue, l’approuve et l’aime avec passion. Le cercueil part en voyage pour se retrouver planqué dans la banlieue parisienne. L’ombre de l’extrême droite plane sur cette idée saugrenue et Jean-Paul risque lui aussi de finir dans un cercueil.
Rigolo cette aventure de Jean-Paul. Bruno Heitz signe sur une ligne très claire des dialogues à la Audiard. Le tout avec des vraies personnages du moment comme l’avocat Tixier-Vignancour pas étranger à ce cercueil qui se promène et prend l’air.
J’ai pas volé Pétain mais presque…, Gallimard, 18 €
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