Trois enfants qui, à des titres divers auront des vies mouvementées sur fond d’aéronautique militaire, Yann, passionné d’aviation, et Henriet tracent leurs destins dans Dent d’Ours. Le tome 2 explique le titre de la série et remet face à face Hanna et Max qui ont passé avec Werner leur enfance ensemble.
Max, d’origine allemande, a immigré aux USA. Quand les États-Unis rentrent en guerre en 1941 il devient pilote dans l’Air Force. Mais l’OSS, service de renseignement américain, embauche manu militari Max pour aller tuer Hanna Reitsch, pilote d’essai nazie. Elle teste les armes secrètes allemandes qui pourraient changer le cours du conflit et même menacer directement New-York. Parachuté en Pologne et aidé par la résistance, Max se fait passer pour un officier de la Luftwaffe et rejoint les volontaires que recrutent Hanna Reitsch. Il porte autour du cou une dent d’ours trouvée enfant avec Hanna et Werner quand ils formaient un trio indissociable. Max et Hanna embarque sur le même prototype. Max a une opportunité de la tuer.
Yann a injecté dans son scénario des personnages authentiques. On croise Adolf Galland, pilote d’élite de la chasse allemande et bien sûr Hanna Reitsch qui a vraiment testé les Wunderwaffen dont le Me 163 ou la version piloté du V1. Mais on la connait surtout pour s’être posée dans Berlin en ruines, assiégée par les Russes. Elle voulait convaincre Hitler de fuir la ville à bord de son Storch de reconnaissance. Hitler a refusé et on sait la suite. Une part romancée dans le contexte historique de la seconde guerre mondiale, de superbes dessins d’avion et une ligne claire à la Berthet par Henriet, on accroche vraiment à cette trilogie très vibrante dont le dernier tome, le troisième, sera consacré à Werner permettant vraisemblablement au trio initial de se reformer.
Dent d’ours, Tome 2, Hanna, Éditions Dupuis, 14,50 €
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