Inoxydable, un héros rock’n’roll

Un taulard qui loupe son évasion et à qui on propose une mission tordue, un robot à bonne conscience qui devient son gardien, un roi de la TV qui a disparu, le tout dans un univers futuriste, Inoxydable reprend quelques caractéristiques de certains grands films du genre mais apporte surtout son ton et sa dose de suspense inédit. Steve Baker et Sébastien Floc’h sont à la manœuvre.

Inoxydable Harry Rockwell repris alors qu’il a tenté de s’évader d’une île pénitencier se voit proposer la liberté à condition de retrouver le Major Pulsor, roi d’une émission de télé-réalité. Pour le pister et l’empêcher de fuir Harry est connecté à un robot, Zip, qui va le suivre comme son ombre. Harry reprend contact avec d’anciens copains truands mais il s’aperçoit qu’il s’est fait avoir. En réalité une machination contre le fameux Pulsor a été montée de toutes pièces et Harry n’en est qu’un rouage. Zip va lui donner un coup de main et le gentil robot a de la ressource. Le Major Pulsor n’est qu’un comédien et Harry va devoir jouer lui aussi un rôle dans cette affaire très louche.

Bien menée avec des clins d’œil aussi bien à Star Wars qu’à Los Angeles 1997, cet Inoxydable a du souffle, de l’humour et une sorte de désinvolture naturelle séduisante. Ce sont les rebondissements et le côté immoral de l’histoire qui en font la saveur. Le héros n’en n’est pas un et les méchants sont diaboliques. Du beau travail efficace. Harry est effectivement très rock’n’roll.

Inoxydable, Éditions Casterman, 18 €

Inoxydable

3/5 - (1 vote)

2 commentaires

  1. 18€ !! C’est cher pour du mauvais dessin!!

  2. Un scénario qui se tient sans se prendre au sérieux et surtout un dessin d’une originalité et d’une qualité qui sortent de l’ordinaire : Steve Baker a une vrai personnalité qu’on avait déjà remarquée avec « la vie en slip » ! Cette BD est un régal, on regrette qu’elle ne soit pas sortie en plus grand format !
    Non, en fait, 18€ c’est pas cher pour du bon dessin !