Christophe Bec aime bien les ambiances de survivants, sur Terre ou sur de planètes perdues cette fois sur lesquelles une poignée de cosmonautes tentent de sauver leur peau. Avec Siberia 56 on est tout à fait dans ce registre. Action musclée, rebondissements, Bec et Sentenac au dessin signent le premier volet d’un diptyque qui a du punch.
Il fait froid sur Siberia la bien nommée. Planète de pré-colonisation Siberia a une base que doivent rejoindre cinq scientifiques. Ils ont bien sûr un problème de vaisseau et se retrouvent piétons sur Siberia où la température peut descendre à – 200 degrés et la neige est éternelle. Les cinq femmes et hommes commencent leur route sur la planète hostile où des espèces animales dangereuses ont été répertoriées. 250 kilomètres à pied, il va y avoir des dégâts parmi les savants qui font pourtant acte de courage et ingéniosité.
On a froid et peur avec ces Robinson de l’espace. On pense à une version glacée de Dune et son ver de terre géant. Bec a le chic pour les détails qui font croire à l’intrigue. Sa description de la combinaison de survie des cosmonautes est astucieuse. Des décors et des ambiances fortes, des personnages très humains, pas de super-héros donc crédibles, ce Siberia 56 bien découpé et mis en scène promet une suite de haut niveau.
Siberia 56, Tome 1, La 13e mission, Glénat, 13,90 €
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