Il continue sa mission Thomas Revanche. C’est vrai qu’il est en pleine actualité, lui, l’employé du MODEF le jour, la plus grosse organisation patronale, et redresseur de torts sociaux la nuit. Enfin, c’est un super-héros Revanche qui cette fois va commencer par faire un sort au milieu tordu du cinéma.
Il a un peu dépassé les bornes, Revanche, et il a les flics aux fesses. Mais sa patronne, chef des patrons qui a un bon fond et n’aime pas les ennuis lui confie une mission. Retrouver un escroc qui a fabriqué des prothèses mammaires toxiques et dangereuses. Ensuite il va se battre contre un chef de chantier qui embauche en douce et au faciès des travailleurs sans papier. Malheur à lui. Revanche arrive. Cela dit il a toujours un flic aux trousses que son arrestation obsède. Comme dans le Fugitif pour ceux qui ont des souvenirs de série TV.
Revanche, c’est un justicier qui fait tout ce qu’on a rêvé de faire un jour comme se payer le petit chef con et prétentieux. Chauzy et Pothier au scénario embrayent sur des histoires souvent plausibles et lancent Revanche faire le ménage. On l’aime bien Revanche car en plus il n’est pas contre les grands moyens. Du style définitif. Un nettoyeur social, pas socialiste. Non, lui il agit vraiment contre un système inhumain tout en nous faisant sourire. Les petits contre les gros.
Revanche, Tome 2, Raison sociale, Glénat Treize Étrange, 13,90 €
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