On a déjà eu un aperçu dans le tome 1 de Maudit sois-tu de ce que pouvait donner cette association entre le docteur Moreau et le comte Zaroff. Enfin leurs descendants qui veulent régler leurs comptes avec les familles qui ont fait la peau de leurs aïeuls qu’on retrouvera quand même. Philippe Pelaez a mélangé personnages célèbres ou fictifs sur un dessin de Carlos Puerta (Baron Rouge) qui fait dans le réaliste, digne des productions cinématographiques des années cinquante. Une trilogie à rebours ce qui est aussi assez déroutant. Cette fois on est en 1848 pour ce Moreau qui vient rejoindre le comte Zarrof depuis son île et va raconter ses expériences diaboliques.
Des invités de marque pour Moreau, Charles Darwin, Mary Shelley qui a écrit Frankenstein, un curieux bédouin se retrouvent dans le train. Zaroff et Morau chassent avec de curieuses créatures, Clarence et ses frères. Zaroff reçoit les hôtes de Moreau et les discussions sur les origines de la création vont bon train. Un incident d’attelage oblige Richard Burton à se dévoiler alors qu’Emily Brontë rejoint le groupe. Moreau a des sentiments prononcés pour Mary qui a perdu son mari il y a trente ans. Mais dans quelles circonstances ? Et pourquoi ont-ils été invités ? Qui est Moreau ?
On se doute bien qu’il va y avoir de l’horreur sur les landes, version chien des Baskerville. Identité frelatée, on revient sur le passé mais Moreau est un obstiné. Chasse bien sûr, on se laisse séduire mais sans plus. Des secrets se dévoilent et c’est une belle association de tordus. A voir ce que donnera le dernier tome.
Maudit sois-tu, Tome 2, Ankama, 15,90 €
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