Ce sont les grimaces de Jim Carrey, les truquages délirants, les maquillages de l’adaptation cinématographique du comics qui viennent immédiatement à la mémoire pour toute une génération quand on évoque The Mask. En prime, la version de Carey était comique, délirante et gentille. Quand on retrouve The Mask dans ce tome 2 de ses aventures de papier chez le toujours très efficace Delirium, on change de registre. D’autant qu’il va y avoir dérapages et maldonne dans ce retour du Mask et de son masque. Il corrompt ceux qui le mettent et il y a aussi Walter, colosse muet qui est de la partie. Imprévisible The Mask, un dessin qui comme le personnage, explose en vol, se tord et se déchire, invente le pire, un bonheur délirant.
Rick, Ben, Archie et Hugo sont des fan du Mask. Des ados et Rick qui retourne là où il a disparu. En fouillant dans l’eau il récupère le masque, le pose sur son visage et devient The Mask. Au même moment les flics retrouvent Walter mais qui s’est la malle de l’hôpital. Rick déboule complètement frappé chez ses copains. Il est devenu Grosse Tête, The Mask et leur montre comment il a fait. Démonstration débile. Lionel et Kellaway piste Walter tout en étant certain que The Mask est mort. Rick va avoir du mal à ce que ses copains ne lui arrache pas le visage. Il est bien décidé à semer la pagaille en ville. Sauf que la pègre du coin commence à réaliser que The Mask pourrait bien être une arme de poids.
Même si on se flanque des baffes, des coups, tout l’épisode est finement bordé d’humour, ironique et léger. On apprécie ce Mask qui finalement a la personnalité des ses emprunteurs qui comprenne vite le danger. Assez subtile la démarche, entre deux mais mise en scène avec talent, efficacité et inventivité par John Arcudi et Doug Mahnke.
The Mask, Intégrale, Volume 2, The Mask contre-attaque, Label Delirium, 22 €
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