La guerre se termine dans ce tome 7 de WW2.2 (Dargaud). La seconde guerre mondiale revisitée sous forme d’uchronie par Chauvel condense dans Paris mon amour, la déportation et l’utilisation de la bombe atomique.
Une mission suicide pour le sergent-chef Meunier que l’on retrouve qui était dans le tome 1 : avec un commando de quatre hommes dont deux scientifiques il doit faire sauter l’usine où les Allemands mettent au point la bombe atomique dont ils ont déjà fait exploser un prototype. En 1944, depuis la mort d’Hitler, Himmler est à la tête de l’Allemagne alliée à l’URSS mais les Américains se battent sur deux fronts. La France qui a résisté en 1940 se bat contre l’Allemagne. Le Japon est maître en Asie. Meunier est parachuté avec son groupe près de Pennemünde. Il tombe sur une poignée de déportés évadés d’un camp de la mort qui veulent à tout prix libérer leurs camarades en attaquant le camp. Pour cela il leur faut l’aide d’un professionnel comme Meunier. Meunier accepte et découvre l’horreur concentrationnaire mais son choix aura des conséquences inimaginables.
La Bataille de l’eau lourde, un peu de Capitaine Conan, des astuces de scénario intéressantes mais un peu trop rapides, ce dernier volet de WW2.2 a un côté bouclé dans l’urgence. Le personnage de Meunier a du relief mais aurait mérité d’être étoffé avec plus de rigueur dans le déroulement des faits. Boivin dessine de façon classique. Le sujet était difficile. Dans la série on garde quand même une préférence pour Éliminer Vassili Zaitsev.
WW2.2, Tome 7, Paris mon amour, Dargaud, 13,99 €
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