Il y en avait sept dans le monde antique. Les 7 Merveilles du monde ont aujourd’hui disparues sauf une, la Pyramide de Khéops. Leur souvenir reste ancré dans la mémoire collective. De là, pour Delcourt, à en faire un thème de série, il n‘y avait qu’un pas à franchir, en ajoutant à l’histoire de chaque monument une trame romanesque ou policière.
C’est vrai que la gigantesque statue de Zeus, or et ivoire plaquée sur bois, a de quoi faire rêver. Pour l’action, on est en pleins Jeux Olympiques, en 432 avant JC. Trois lutteurs vont s’affronter au Pancrace, des épreuves où tous les coups sont permis. Voir Astérix ! Mais leurs intérêts sont divergents. Familiaux pour l’un politiques et stratégiques pour les autres. En bonus il y a un secret caché quelque part sur la statue de Zeus par son sculpteur Phidias qui peut faire trembler Athènes.
Au départ Blengino travaillait sur un scénario dont les Jardins de Babylone était le thème. Tout a commencé avec ces jardins qui, comme le précise Blengino, « n’ont peut-être pas existé. J’avais été séduit par le côté vivant des jardins loin des statues de pierre avec une ambition religieuse comme la statue de Zeus ou économique comme le Colosse de Rhodes. Les jardins ne devaient pas rappeler la gloire d’un souverain comme Khéops. Ils ont été conçus pour leur simple beauté. De l’art pour l’art ». Des jardins aux autres Merveilles, il n’y avait plus qu’un fil à tirer. Et si les Sept Merveilles n’avaient pas existé ? « Si l’on veut jouer avec l’uchronie comme je l’ai fait dans la série WW2.2, sans les Merveilles je crois que toute l’histoire de l’Antiquité aurait changé. Athènes sans la trahison de Phidias pour la statue de Zeus, Alexandrie sans son phare n’aurait pas été une puissance du bassin méditerranéen. Que serait devenue la dynastie des pharaons sans les pyramides ? ».
La Statue de Zeus ouvre le bal. Le dessin de Stefano Andreucci est très réaliste, académique et convient parfaitement, sans bavures, à ce « péplum » grec. Blengino a bien monté l’intrigue de son scénario en dosant les ingrédients dont la manipulation à des fins politiques. Pour faire une pause, il s’est mis à un autre genre, la science-fiction, un hommage aux séries « mécha » (des robots géants) classiques de l’animation japonaise. Sortie prévue chez Delcourt en 2015.
Jean-Laurent TRUC
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