Ah, la gare de Perpignan, Cadaquès, Gala et le homard, cette fois ont le sait depuis le tome 1 de ce diptyque, Salvador Dali dans Les Noces de sang de la collection Jour J, de Fred Blanchard, Jean-Pierre Pécau et Fred Duval, repart en pleine guerre d’Espagne qu’il va revisiter et risquer sa peau sur un dessin de Renato Arlem. Faut dire qu’il y a du monde au balcon pour s’intéresser à lui qui veut venger la mort du poète Lorca. Les Soviets, les Teutons et Adolf, la France, les anarchistes et autres partis espagnols, on en passe et pas des meilleurs. Alors Dali va-il s’en sortir de ce pataquès historique reçu et corrigé ?
1937, les avions allemands partent d’Espagne. Hitler retire ses troupes. Dali garde son secret sur l’affaire du sous-marin perdu et le homard est roi. Mais il commence à agacer Dali. En particulier les Soviétiques et même Franco. On agresse Dali, on l’enlève mais Gala joue du flingue en accusant Picasso. La voiture des ravisseurs est prise sous les balles de la Guardia Civil. Le Komintern est prévenu alors que Dali est embarqué vers Saragosse. Orlov cherche un tueur pour Trotsky sur ordre de Staline et demande à Josep. A Barcelone Orlov dévoile ses cartes et rencontre Trotsky car l’or espagnol va partir pour Moscou. Une occasion en or évidemment. A Saragosse on retrouve la voiture qui a servi à enlever Dali. Il a peint un homard dans le coffre. Orlov continue sa mission et prépare l’attentat.
Compliqué tout ça et il vaut mieux avoir quelques bases sur la Guerre d’Espagne, Dali et la suite. Des personnages par contre bien campés dont Olga la Rouge et Orlov, Maria le tireuse d’élite. L’or se barre, d’accord mais Dali ne parle pas malgré les coups. Et fait de l’humour. Pétain, De Gaulle futur maréchal nous voilà, c’est l’épisode le plus drôle. On va se bouffer du boche en Rhénane, Adolf en taule, allez, pour ceux qui aiment vraiment le homard.
Jour J, Tome 47, Les Noces de sang, Tome 2, Delcourt, 14,95 €
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